9 – J’existe… donc je suis psychologue existentiel !

Oui, c’est une réalité, ce courant de la psychologie existentielle…existe ! j’apprécie particulièrement ce modèle thérapeutique, tourné vers le moment présent et les aspects constructifs de la relation engagée avec le thérapeute, alors j’ai décidé de le décrire ici.

Je comprends que l’on s’y perde dans tous ces « concepts psychologisants », c’est pourquoi je vous propose une description qui correspond à ma pratique : claire, structurée.

En deux mots 

La psychothérapie existentielle constitue une approche dynamique de la thérapie s’attachant aux enjeux qui sont au cœur de l’existence individuelle.

Mais encore… ?

Cette approche est davantage un état d’esprit qui considère le patient, non pas comme un malade, mais comme un être humain en quête de sens et, surtout, en capacité de faire des choix. Il n’est plus seulement conditionné par sa petite enfance ou ses comportements… 

l’accent est mis sur l’ici et maintenant, sur le travail relationnel avec le thérapeute comme « modèle représentatif » avec le patient, et sur le constat des difficultés liées au contexte (et non seulement aux forces intérieures de chacun).

Ce courant prend aussi en compte les questions existentielles qui nous interpellent tous à un moment de notre vie : l’imperfection, la responsabilité….

Les préoccupation fondamentales sont regroupées en 4 axes principaux : l’isolement, la quête de sens, la finitude, la liberté.

Historique

La thérapie existentielle s’inscrit dans l’approche humaniste introduite dans les années 1940 aux Etats-Unis. 

Inspirée par la phénoménologie – qui révèle dans quelle mesure le sujet est en relation immédiate et profonde avec son propre vécu – l’approche humaniste est un courant de la psychologie fondé sur une vision positive de l’être humain. 

C’est un modèle de psychothérapie qui s’appuie sur la tendance innée de la personne à s’auto-actualiser, c’est-à-dire à mobiliser les forces de croissance psychologique et à développer son potentiel.

Les grands principes

-Il existe un processus vivant, un élan qui pousse à accomplir et s’accomplir

-l’engagement de la personne et sa responsabilité sont impliqués

-L’individu a sa liberté

-Le respect de la créativité de chacun permet le développement personnel

-Cette approche s’appuie sur l’expérience, le vécu émotionnel, le ressenti des choses et de son propre corps

-La relation patient/thérapeute est au premier plan, avec un respect marqué pour le patient.

L’approche existentielle attribuée à Abraham Maslow, puis développée par Carl Rogers, est aujourd’hui marquée par la personnalité du psychiatre américain Irvin Yalom (dont je conseille plus particulièrement l’ouvrage « la méthode Schopenhauer » pour commencer). 

Comment se déroule une séance ?

Le patient travaille à se libérer des croyances et des modes de fonctionnement qui l’empêchent de choisir et de vivre librement. Le thérapeute intervient de manière collaborative et aide son patient à agir de façon plus authentique. Il peut aussi le guider dans sa quête de sens philosophique. 

Retenons que 2 particularités sont à prendre en compte :

La thérapie existentielle travaille le processus et le contenu 

  • processus : la relation interpersonnelle entre le patient et le thérapeute, la nature de la relation engagée
  • contenu : les mots et les sujets abordés.

En conclusion

CE N’EST PAS LA THÉORIE QUI CONDUIT LE TRAVAIL DU PATIENT MAIS LE PATIENT LUI-MÊME.

Je reste disponible pour tout échange sur ce thème et tout renseignement concernant votre besoin thérapeutique.

Pour information le site AFPE propose un annuaire de psychologues par spécialité.

Merci de votre lecture, maintenant je vous invite, exprimez-vous librement, laissez un commentaire, avis, témoignage…

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